Si vous passez l’équivalent de trente minutes par jour pendu à votre téléphone, vous aurez deux à trois fois plus de risques de développer une ou plusieurs tumeurs cancéreuses. C’est du moins ce que révèle une étude bordelaise publiée mardi 13 mai dans l’Occupational and Environmental Medecine.
Atlantico : Selon une étude épidémiologique bordelaise parue mardi 13 mai dans l’Occupational and Environmental Medecine, une conversation d’une demi-heure de téléphone portable par jour suffit à augmenter de deux à trois fois le risque de développer des tumeurs cancéreuses. Elle s’ajoute ainsi à une longue liste d’études contradictoires sur le sujet. Finalement, que sait-on réellement des ondes émises par nos portables ?
Guy-André Pelouze : Ces ondes sont constituées d’énergie. Si celles-ci sont diffuses, elles ne posent aucun problème, mais si elles sont concentrées, cela devient problématique de par leur proximité avec le corps.
Selon cette étude, le téléphone portable concentre cette énergie en l’amplifiant. Cette concentration de l’énergie près du cerveau ou de l’oreille n’est pas une situation très naturelle étant donné qu’on est habitué à une énergie aléatoire et diffuse. Le fait de la concentrer et de la mettre près d’un organe est ce qui a éveillé les soupçons depuis le début chez les chercheurs et qui pose aujourd’hui problème. Dans le cas présent, cette étude montre le risque pour les utilisateurs réguliers en général et conclue que pour les méningiomes, il y a presque moins de risques que ceux qui utilisent modérément leur téléphone. Cette donnée est tout à fait étonnante étant donné que le risque est de 1,24 pour les gliomes – sachant que le risque de base est à 1 – de 0,90 pour les méningiomes.
En revanche, chez les utilisateurs intensifs, si l’on considère la perspective d’un effet cumulatif sur la vie, dès qu’on franchit 896 heures, le risque augmente de 189 % pour les gliomes et de 157 % pour les méningiomes. Comme on sait que c’est au moment de la réception de (…)lire la suite sur Atlantico
Dangers du téléphone portable sur le cerveau : une étude relance le débat
Journée sans portable : le téléphone de plus en plus présent dans nos vies