Ils ressemblent à un Leica vintage, mais ce sont bien des smartphones : le 15 et son parent proche, le 15 Ultra. Ces deux mobiles, signés Xiaomi, ont été dévoilés la veille du Mobile World Congress, à Barcelone. Ces smartphones se veulent des photophones, ou des appareils de photographiephotographie et de vidéo mobiles à vocation professionnelle.

Pour Xiaomi, l’aura de Leica, son partenaire qui apporte sa griffe, est essentielle. Car en réalité, il n’y a pas vraiment de réels progrès par rapport au modèle de l’année précédente, le Xiaomi 14 Ultra. Ainsi, pour le 15 Ultra, on retrouve le même capteurcapteur LYT-900 de type 1 de 50 mégapixels. L’objectif Summilux conserve la même ouverture f/1,63. En revanche, la marque souligne que ce capteur peut absorber deux fois plus de lumièrelumière que son prédécesseur pour de meilleures performances en basse lumière. Il prend aussi en charge les distances focalesdistances focales équivalentes de 23 mm, 28 mm et 35 mm. Autre changement : l’absence d’ouverture variable (f/4) du 15 Ultra. Une étrangeté….

Au niveau du téléobjectif, son capteur de 50 mégapixels délivre l’équivalent d’un 70 mm avec un zoom optique 3x. Pour aller plus loin, un téléobjectif périscopique de 200 mégapixels est également présent. Il peut pousser le zoom optique à 4,3x et sert aussi à réaliser des vues macro. Comme autre composant essentiel, on trouve aussi un capteur spectral à 13 canaux, signé SamsungSamsung, censé permettre de capturer des images aux couleurscouleurs ultra réalistes. Étrangement, on ne trouve pas ce capteur Isocell HP9 Type 1/1,4 pouce dans le Samsung Galaxy S25 Ultra. Pour ce qui est de l’ultra grand-angle de 50 mégapixels, son champ de vision se rétrécit à 115 degrés (contre 122 degrés auparavant).

En ajoutant un kit au 15 Ultra, on retrouve tout l’intérêt d’un vrai appareil photo, avec une meilleure tenue en main et l’ensemble des boutons et molettes permettant de régler les prises de vues. Un porte-filtres est même disponible. © Xiaomi

Un smartphone caché derrière l’appareil photo ?

Au niveau de l’optique, Xiaomi a misé sur un verre à très faible réflexion afin de supprimer les reflets. Parmi les deux modèles, le 15 Ultra se distingue le plus, son design lui conférant l’allure d’un véritable appareil photo lorsqu’il est utilisé en mode paysage. Pour conférer au téléphone la praticité d’un appareil photo, le 15 Ultra peut bénéficier d’un kit qui s’ajoute au mobile. En plus de 2 000 mAh de batterie supplémentaire, il dispose des molettes de réglage d’exposition et de zoom, ainsi qu’un bouton déclencheur. Comme ces Xiaomi sont des smartphones, au niveau de la machinerie, on trouve le Snapdragon 8 Elite. Il est soutenu par 12 ou 16 Go de mémoire vivemémoire vive et 256, 512 ou bien 1 To de stockage.

Pour l’Ultra, l’écran Amoled porteporte une diagonale de 6,7 pouces. Sous cet écran se trouve une nouveauté : un capteur d’empreintes à ultrasonultrason. L’autonomie est importante avec une batterie de 5 410 mAh. La charge rapide peut être réalisée sans fil jusqu’à 80 W. C’est sans doute le seul smartphone à pouvoir encaisser cette puissance actuellement. L’IA embarquée étant devenue un argument marketing, Xiaomi l’intègre à HyperOS 2. Elle est donc très présente dans l’applicationapplication permettant de gérer les clichés notamment. On trouve par ailleurs Google Gemini en tant qu’assistant IAIA.

De son côté, le Xiaomi 15 est plus petit avec son écran de 6,3 pouces. Il offre, en revanche pratiquement autant de capacités que l’Ultra, hormis l’absence de téléobjectif périscopique et d’autres petits ajustements techniques en moins. En revanche, il n’a pas la même allure d’appareil photo que l’Ultra et c’est bien dommage.

Côté prix, on est sur du haut de gamme, avec un tarif d’entrée à 999 euros pour le Xiaomi 15 et 1 499 euros pour le 15 Ultra. En bonus, la réparation de l’écran en cas de bris est offerte par Xiaomi durant les 12 premiers mois.