Mes chers compatriotes, Ce soir, je m’adresse à vous parce que c’est un moment important de notre vie nationale. A l’occasion des dernières élections municipales, en votant ou en vous abstenant, vous avez exprimé votre mécontentement et votre déception. J’ai entendu votre message, il est clair. Pas assez de changements et donc trop de lenteur. Pas assez d’emplois et donc trop de chômage. Pas assez de justice sociale et trop d’impôts. Pas assez d’efficacité dans l’action publique et donc trop d’interrogations sur la capacité de notre pays à s’en sortir, alors qu’il a tant d’atouts. Je n’ignore…